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Le bon usage

Le bon usage

Mon blog est consacré essentiellement au bon usage de la langue française. Il est donc, spécialement conçu et destiné aux collégiens,lycéens, étudiants,et notamment aux amoureux de la langue de Molière.


Brevet d'Enseignement Moyen (2)

Publié par Fawzi Demmane sur 8 Mai 2009, 00:12am

Catégories : #Salle des Profs.


II- Raconter et décrire pour argumenter

 

Je retiens l’essentiel

 

Rappelons que dans un texte argumentatif, l’auteur s’adresse au lecteur pour le convaincre et modifier sa façon de penser sur un thème donné. Pour argumenter, il peut utiliser le récit. La « preuve » que ce que l’auteur pense est juste, c’est l’histoire qu’il va raconter. Cette histoire est réellement arrivée, elle est donc vraie, c’est donc un argument.

 

L’opinion (la thèse) de l’auteur n’est pas obligatoirement exprimée. Elle n’est peut-être pas visible dans le texte mais elle est présente dans le choix du vocabulaire. C’est pourquoi il faut étudier attentivement le texte pour découvrir la visée argumentative, c’est-à-dire ce que l’auteur attend que lecteur pense, dise ou fasse après sa lecture.

 

Pour étudier le récit, il faut donc :

 

1)   Identifier la structure du récit qui est construit généralement sur le modèle suivant :

 

a) La situation initiale : c’est la présentation du décor, des personnages et des circonstances. C’est la

description de la situation de départ. (initial : qui est au commencement). Dans un récit au passé, le temps des verbes dominant est l’imparfait.

 

b) Le déroulement des événements : quelque chose arrive et elle va changer la situation initiale. C’est un élément modificateur qui va déclencher une succession d’actions qui permettent au récit de progresser. (les verbes sont au passé simple qui est le temps des actions.)

c) La situation finale : c’est une situation nouvelle, différente de la situation initiale. Mais un récit peut ne pas comporter cette partie : c’est la « fin ouverte », le dénouement (la fin de l’histoire, la conclusion qui doit être tirée) est laissé à l’imagination du lecteur. (temps dominant : l’imparfait)

 

2)   Repérer les outils de la langue utilisés dans le récit

 

a) Les indicateurs de temps qui marquent les étapes du récit : un jour, un soir, il y a bien longtemps,

soudain, quand, tout à coup, un jour plus tard, le lendemain, les dates, etc.

 

b) Les temps du récit (au passé) :

-L’imparfait pour la description et les actions longues, qui se répètent ou qui expriment une habitude.

Exemple : C’était un village calme (description). Il travaillait depuis des heures (action longue). Il prenait le train pour se rendre à son travail (habitude).

 

- Le passé simple (remplacé par le passé composé dans les situations de communication courante) pour les actions plus ou moins brèves (courtes).

Exemple : Il se mit en colère, claqua la porte et ne revint plus.

 

- Le plus-que-parfait pour indiquer l’antériorité d’une action.

Exemple : Il me donna enfin le livre de contes qu’il m’avait promis. (L’action de « promettre » a eu lieu avant l’action de « donner » (elle est antérieure).

 

c) La caractérisation : c’est la description des personnages, des objets, du décor, etc. Les outils de la

caractérisation sont les adjectifs qualificatifs (ex. : Un homme courageux), les subordonnées relatives (ex. : Cet homme, qui était courageux, était toujours là pour porter secours aux autres.), et les groupes nominaux (ex. : Cet homme, d’un courage exemplaire, se jeta sans hésiter à l’eau pour sauver l’enfant qui commençait à se noyer.)

 

d) Le discours rapporté : Dans un récit, on peut rapporter des paroles (un discours) au style direct. Dans ce cas, on ne change rien à ce qui a été dit. On doit juste indiquer que les paroles sont rapportées en utilisant des guillemets («… ») ou, si on rapporte un dialogue, des tirets (-) qui indiqueront le changement d’interlocuteurs. On peut aussi rapporter des paroles au style indirect. Dans ce cas, on utilise des verbes introducteurs et des mots de liaison selon le type de phrase à rapporter :

 

Les transformations nécessaires : Rapporter des paroles nécessite le changement des pronoms personnels et des indicateurs de temps et de lieu (à cause du changement de la situation de communication).

Il faut aussi appliquer la règle de la concordance des temps :

Dans un récit au présent, les verbes introducteurs sont au présent (comme dans les exemples du tableau plus haut), le temps des verbes des phrases rapportées ne change pas.

Mais dans un récit au passé, les verbes introducteurs sont au passé, alors,


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