Le vent à fait trembler mes rêves d'insouciance
Et tes cheveux de blé ont frôlé mes frissons
Peut-être que le soir en belle espérance
Fera cesser la pluie qui coule sur mon nom
Je ne demandais pas la clarté de la lune
Ni les brises d'azur au large des printemps
Je cherchais à poser ce qui me restais à vivre
Sur l'herbe de tes mots, toi qui étais beau temps
Mais le vent en jaloux a refusé de suivre
Les arabesques tendres de mes mains sur ta voix
Et comme un mirage, j'ai tenté de te suivre
Mais on ne rattrape pas son bonheur en hurlant
Un jour peut-être loin, je pourrai te survivre
J'aurai de mes passés la tendresse des vieux
Mais je ne saurai jamais comment tu auras pu vivre
je resterai l'aveugle qui te regardera un peu.