A l’école romantique Je suis allée un jour
Y rencontrer les muses D’Hugo et de Musset
Et c’est depuis ce jour Que je viens m’y brûler
Baudelaire et Rousseau
Leurs rêveries intimes Ont ciselé mes mots
De Rimbaud et de Sand
Ont orné de dentelle Mes pensées furibondes
A la plume en délire
De Vigny et Corneille Pour enchanter ma lyre
A la magie sans fin
Des farandoles des rimes Et des alexandrins
La vie et puis la mort
D’une égale beauté D’un égal transport
Et la célébration
De la sculpture du verbe Dans toute sa perfection
La corne d’abondance
Des tournures grisantes
Qui vous arrachent l’âme Mettant vos sens en transe
Glissant comme la rosée Les matins de printemps Sur les pétales des fleurs Pour arroser les sens
Ont bercé toute ma vie Je viens m’y assouvir Aux bras de Novalis
Pour y pêcher rêveuse Sans regrets, sans remords Les suaves essences De la vie , de la mort
Dans l’encrier magique Sous les yeux de ces maîtres En tableaux féériques
Tout comme une araignée La toile florissante Des sens et des pensées
A ma source de jouvence Et fondre sous les caresses De leur intelligence.
RYMA
|
|