
L'essentiel à savoir pour réussir sans travailler plus mais mieux.
Si la capacité à apprendre est innée, car dans la nature du cerveau, le "savoir apprendre", qui favorise la réussite et mène à une véritable autonomie, est une compétence complexe qui nécessite d'acquérir une méthodologie d'apprentissage, et d'accepter de modifier ses représentations sur l'apprentissage, et parfois même ses représentations de soi. Tout apprentissage est une transformation profonde, il faut changer pour apprendre et on change en apprenant.
Insolite à l'université ?
Non, si constatant l'importance de l'échec scolaire, et reconnaissant les limites de l'enseignement traditionnel de type transmissif, le système éducatif repense les notions d'enseignement-apprentissage pour offrir les meilleures chances à chacun.
Contrairement aux idées reçues, apprendre ne consiste pas simplement à accumuler des connaissances pour les ressortir plus ou moins telles quelles à l'examen. C'est
une activité complexe, qui nécessite un accompagnement humain et technique favorable pour se développer en compétence au sens plein du terme.
Ainsi, à la lumière des travaux de la psychologie cognitive, s'est dégagée une nouvelle conception de l'apprentissage, centrée sur l'apprenant, et basée sur les théories de l'activité, où l'action, la réflexion, et la collaboration avec autrui, sont les conditions essentielles à l'efficacité de l'apprentissage.
Cette conception s'appuie sur notre fonctionnement biologique, cognitif, affectif, et notre nature essentiellement sociale, tout en respectant les multiples différences individuelles. Mettant au premier plan le rôle actif de l'apprenant et le contrôle qui doit lui être laissé sur sa formation, son efficacité a été montrée pour réduire les écarts entre les étudiants efficaces et les autres, mais aussi pour aider les élèves en difficulté.
L'apprentissage ne peut être efficace que si l'apprenant s'y engage activement, cette nouvelle conception de l'apprentissage bouleverse donc les rôles de chacun, apprenants comme enseignants. Il importe de prendre conscience que dans une démarche d'apprentissage, on est acteur, co-responsable et co-constructeur de son apprentissage.
Comment apprendre à apprendre ? Y a-t-il une façon d'étudier plus efficace que d'autres ?
S'il y avait une recette miracle, valable pour tout le monde, ça se saurait ! Chacun a sa façon d'apprendre, son propre fonctionnement cognitif. L'important
est de découvrir votre propre façon d'apprendre, celle qui vous convient le mieux, et apprendre à la faire évoluer si elle ne mène pas au résultat souhaité.
Ainsi, ce travail, qu'on aurait pu appeler emphatiquement "Vers la réussite", vous offre toutes les clés pour apprendre plus efficacement, comme le font "ceux qui réussissent", ou "experts", qui maîtrisent ce processus et ne travaillent pas plus, mais mieux. C'est un outil pratique qui vous fournit des connaissances utiles sur le processus d'apprentissage, des stratégies et des méthodes concrètes de travail, mais surtout un outil à fonction réflexive, qui vous aidera à mieux vous connaître pour découvrir la meilleure façon d'apprendre, la vôtre.
Ce travail est structuré en quatre grandes parties, ou étapes. Les trois premières développent successivement les trois aspects indissociables qui se combinent dans l'apprentissage : l'aspect psychologique, l'aspect cognitif, et l'aspect social. La quatrième est consacrée à l'autonomie, but ultime de (l'apprendre à apprendre).
1° étape : " SE CONNAÎTRE COMME APPRENANT " , pour vous éclairer sur le processus d'apprentissage en général, et sur vous-même en tant qu'apprenant, car il importe de se connaître pour engager l'action, et pouvoir s'améliorer ensuite. Vous y découvrirez combien il importe d'être attentif à votre propre fonctionnement psychologique, car il influence votre apprentissage à divers niveaux (perceptions émotives, représentations, confiance et estime de soi), et à interroger votre motivation, primordiale dans l'apprentissage en ce qu'elle détermine les actions que vous engagerez. Cette étape vous aidera à exercer ou à renforcer le contrôle psychologique sur votre formation. Nous apprendrons ensuite à mieux connaître le fonctionnement de notre cerveau et de notre mémoire pour mieux les utiliser.
2° étape : " REFLECHIR SUR ET DANS L'ACTION " vous aide à acquérir les stratégies cognitives et métacognitives adéquates, qui font la différence entre les étudiants efficaces et les autres. Vous y trouverez divers outils pratiques concernant l'apprentissage en général, l'acquisition d'une langue, l'utilisation des nouvelles technologies. Mais surtout vous apprendrez ce qui se cache sous le vocable barbare de métacognition, élément crucial et incontournable dans la construction des connaissances et le développement de l'autonomie, et découvrirez les outils pratiques qui la favorisent.
3° étape : "RESEAU ET RESSOURCES", car on n'apprend jamais seul. Vous comprendrez pourquoi les interactions avec les différents acteurs de l'environnement d'apprentissage sont indispensables (enseignants, tuteurs, co-apprenants, natifs de la langue). Après avoir exploré l'étendue de vos ressources intérieures, ce chapitre vous invite à mieux mettre à profit les ressources, l'aide et l'accompagnement que vous pouvez y trouver, et si nécessaire à en découvrir d'autres à l'extérieur.
4° étape : " L'AUTONOMIE" fait le point sur tout ce que recouvre ce concept, son importance dans le développement de la compétence à apprendre, son utilité pour mener à bien les études universitaires, et plus particulièrement encore en situation d'apprentissage avec les nouvelles technologies, mais aussi aujourd'hui dans la vie sociale et professionnelle qui demande toujours plus de compétence, d'adaptation et d'autonomie.
1. SE CONNAITRE SOI-MEME : pour s'engager dans l'action
L'apprentissage ne peut être efficace que si l'apprenant s'y engage activement, c'est un point essentiel.
Cette action va s'engager à partir de nos représentations, qui fondent notre expérience et nous constituent, et à partir desquelles nous allons penser, faire des choix, agir. C'est pourquoi il est utile de les interroger dès le début de la démarche d'apprentissage, d'accepter si nécessaire de les modifier, de les faire évoluer, afin de lever des sources de difficultés potentielles et insoupçonnées.
Il importe de prendre conscience également de nos perceptions émotives et affectives, car elles influencent notre engagement dans
l'apprentissage, de sorte qu'elles peuvent le freiner, voire même le bloquer, ou au contraire le favoriser.
Cette action a ensuite besoin d'un moteur, c'est la motivation. Chacun sait à quel point elle est déterminante dans l'apprentissage.
Nous vous invitons à découvrir son fonctionnement, selon différentes théories cognitives, afin de mieux interroger et contrôler la vôtre.
Cette nouvelle conception de l'apprentissage bouleverse les habitudes et les rôles de chacun, et les moments d'incertitude seront inévitables. Accepter le
changement et tolérer l'incertitude seront des étapes nécessaires avant de se retrouver dans une meilleure connaissance et une meilleure maîtrise de ses propres
capacités d'apprentissage.
L'exploration de cette dimension psychologique vous aidera, nous l'espérons, à trouver de nouveaux repères pour aborder l'apprentissage d'une manière plus ouverte
et curieuse, à mieux percevoir ce qui dépend d'abord de vous et sur quoi vous seul pouvez intervenir, et ainsi à garder un contrôle actif sur les actions que vous engagerez.
Après nous être mis d'accord avec nous-même et notre conception de l'apprentissage, nous partirons à la découverte de notre patrimoine commun, le cerveau, et à partir des dernières découvertes scientifiques sur son fonctionnement et celui de la mémoire, apprendre à tirer le meilleur profit de
cet outil fabuleux.
Selon notre type perceptif ou notre type d'intelligence, nous percevons et intégrons de façon
privilégiée certains types d'information. Connaître ses modes préférentiels permet de mieux les exploiter, ou au contraire de développer ceux qui nous manquent.
La manière personnelle et privilégiée d'agir dans une situation d'apprentissage, qui se traduit par un choix de stratégies, relativement constante chez un individu,
définit le profil ou style d'apprentissage propre à chacun.
Selon Monique Linard (2002), professeur émérite, "l'apprenant est de loin son meilleur pilote". En effet, personne ne peut connaître mieux que vous vos
besoins, vos intérêts, votre manière préférentielle d'apprendre, vous êtes le seul à pouvoir prendre conscience de ce que vous faites, comment et pourquoi, à pouvoir comprendre vos stratégies
mentales et à les corriger si besoin est.
C'est pourquoi il importe de savoir comment on apprend, comment se construit le savoir, et de connaître les multiples facteurs qui se combinent et interagissent
dans le processus d'apprentissage.
2. SAVOIR REFLECHIR : pour réguler l'action
"Quelqu'un qui ne sait pas, mais qui sait qu'il ne sait pas,
sait plus que quelqu'un qui sait mais ne sait pas qu'il sait."
Nous avons vu l'importance du rôle actif de l'apprenant dans la construction des connaissances. S'il se doit d'être actif, il doit également être constamment
conscient de ce qui se passe à l'intérieur et à l'extérieur de lui.
Nous avons abordé dans la première partie ce qu'il convenait de savoir sur soi-même et sur le processus d'apprentissage pour engager l'action. Il convient
maintenant d'apprendre à réguler cette action, à gérer activement (et efficacement !) la dimension cognitive de notre démarche. "La psychologie cognitive considère que l'apprentissage
est fondamentalement l'acquisition d'un répertoire de stratégies cognitives et métacognitives", selon Jacques Tardif. Si leur rôle déterminant a été montré dans la réussite académique,
elles n'ont pas toujours été suffisamment développées, même chez les étudiants arrivant à un niveau universitaire, que ce soit naturellement, avec l'expérience, ou par le système éducatif. Fort
heureusement, elles peuvent être apprises !
Les stratégies cognitives sont les procédures, les techniques utilisées pour réussir une tâche, tandis que les stratégies métacognitives comportent un double
aspect, la connaissance de ces stratégies, et leur contrôle, la régulation de leur utilisation effective. Autrement dit, la métacognition consiste à réfléchir sur sa propre façon de penser,
d'agir et d'apprendre, d'en évaluer l'efficacité, pour l'améliorer.
Aussi, il faut savoir que la métacognition joue un rôle crucial dans l'acquisition des connaissances, plus particulièrement encore dans un contexte d'apprentissage avec les nouvelles technologies, ainsi que pour le développement de l'autonomie.
3. CONSTITUER UN RESEAU : les interactions
"Apprendre c'est d'abord agir et interagir avec son environnement, et pour les humains, dans un milieu social et culturel qui en
donne les motifs, les raisons et les moyens"
Nicole Poteaux (2003)
L'un des buts de l'éducation est la culture, celui de l'apprentissage d'une langue est la communication, et le langage ne prend sens qu'au sein de l'interaction
avec autrui.
La construction d’un savoir, bien que personnelle, s’effectue nécessairement dans un cadre social.
" La vraie direction du développement de la pensée ne va pas de l'individuel au social, mais du social à
l'individuel ".
Vigotski, cité par Schneuwly et Bronckart (1985)
Le modèle constructiviste a mis en lumière l'importance de l'interaction dans l'apprentissage.
Piaget l'a décrit comme le fruit de l'interaction entre le sujet et son environnement, tandis que Vigotski et Bruner, dans le courant de l'apprentissage social, considèrent que les
interactions sociales sont primordiales dans l'apprentissage.
Vigotski prétend que le langage sert d’outil d’appropriation, tant du point de vue de l’attribution de sens, que du point de vue du développement de fonctions cognitives. Il a défini la "zone proximale de développement" en tant qu'écart entre ce qu'un individu est capable de réaliser intellectuellement à un moment de son parcours et ce qu'il serait en mesure de réaliser avec la médiation d'autrui. Bruner a introduit la notion d' "étayage" qui permet l'apprentissage par la découverte. Il fait de la médiation humaine un élément déterminant, et pose la nécessité de l'échange verbal pour extérioriser les processus mentaux.
Tous deux inscrivent le développement du langage dans son fonctionnement social. La prise en compte de sa dimension de communication est essentielle à l'apprentissage d'une langue.
L'interaction est donc avec l'action le moteur essentiel de nos processus psychiques. C'est l'interaction sociale qui permet d'accéder au sens, à l'abstraction, aux plans symbolique et conceptuel.
L'interaction est aussi une condition indispensable pour donner sens et motivation à poursuivre l'effort d'apprendre : le dispositif doit proposer un environnement humain et technique favorable à l'activité d'apprendre, compétent, bienveillant.
L'apprentissage par observation/imitation, qui apparaît très tôt chez l'enfant, est à la base de l'apprentissage social, dont Bandura (1980) est l'un des théoriciens : “La théorie de l’apprentissage social tente d’expliquer le comportement humain en termes d’interactions continues entre les déterminants cognitifs, comportementaux et environnementaux. C’est dans le processus du déterminisme réciproque, que réside la possibilité pour les individus d’influencer leur propre destinée ainsi que les limites de l’autodirection. Une telle conception du fonctionnement humain ne fixe pas les individus dans des rôles d’objets dénués de tout pouvoir et entièrement à la merci des forces de l’environnement non plus qu’elle les établisse comme des agents libres qui peuvent déterminer entièrement leur propre devenir. Les individus et leur environnement sont des déterminants l’un de l’autre ”. Cette théorie insiste sur le rôle des processus autorégulateurs, qui fait de nous des agents actifs (ou proactifs) de notre comportement, de notre changement, par notre capacité à nous diriger nous-même, par le choix et la marge de liberté que nous avons des scénarios et réponses possibles aux stimuli de l'environnement.
Cette conception est également à la base de la théorie de l'apprentissage vicariant: "Le fait de pouvoir apprendre par observation rend en effet les individus capables d’acquérir des comportements ou des savoir-faire sans avoir à les élaborer graduellement par un processus d’essais et d’erreurs", selon Bandura. L'expérience vicariante ne dispense pas de l'expérience directe d'apprentissage, (qui résulte de l'accomplissement d'une action et de l'expérience de ses conséquences), elle peut permettre au contraire de la faciliter, Bandura mettant en garde contre l'utilisation exclusive de la méthode par essais/erreurs pour l'acquisition des connaissances.
4. L'AUTONOMIE
"Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours." Gandhi
L'initiative, la liberté, et l'autonomie sont les meilleurs moyens de progresser, pour savoir apprendre en toutes situations.
Pour réussir en situation d'autoformation, il importe de développer et de renforcer sa capacité d'autonomie, ce qui ne veut pas dire, nous le rappelons, être livré à soi-même et seul dans son
apprentissage.
Au sens large, selon Linard (2003), l'autonomie est un "mode plus ou moins indépendant de fonctionnement et d'action [...] en relation avec (un) environnement."
Les notions d'autonomie et d'apprendre à apprendre sont liées, et selon les auteurs se confondent (est autonome l'étudiant qui sait apprendre, pour Holec) ou se distinguent (apprendre à apprendre, c'est se préparer à être autonome, pour Portine). L'utilisation d'autres concepts, tels que autoformation, auto-direction, sème un peu plus la confusion.
Définissons donc l'autonomie comme la capacité à prendre en charge son apprentissage. (Cela tient en une toute petite phrase, mais derrière l'arbre se cache la forêt !)
Et distinguons plutôt l'autonomie, en tant que résultat du processus d'autonomisation et puissance de faire, de l'autodirection de l'apprentissage, qui est un comportement effectif, un faire. Si le faire implique la puissance de faire, l'inverse n'est pas vrai.
Pour savoir apprendre, il faut d'abord vouloir apprendre. Cette condition semble évidente, mais cela ne l'est pas forcément pour
tout le monde, pour des raisons diverses. De plus cela ne suffit pas : il faut aussi, nous l'avons vu, en avoir la capacité (propre à la personne), et la
possibilité (offerte par l'environnement).
"l'autonomie est une capacité de haut niveau, cognitive mais aussi psychologique et sociale, qui implique des qualités d'attention, d'autocontrôle, d'intelligence, de confiance en soi et de relation que peu d'individus possèdent ensemble à l'état naturel", selon M. Linard (2003).
De ce fait, l'autonomie ne peut être considérée comme un pré-requis. Le système éducatif se doit cependant de la considérer comme une finalité essentielle de formation, et accompagner son développement. En effet, dans un monde en perpétuel changement, où les savoirs deviennent rapidement inadaptés aux nouveaux besoins, il importe plus de savoir apprendre que d'avoir accumulé des connaissances promises à l'obsolescence. Selon le psychologue Herbert Gerjuoy, "L'illettré de demain ne sera pas celui qui n'a pas appris à lire. Ce sera celui qui n'a pas appris à apprendre."
QUELLES SONT LES TECHNIQUES QUI FAVORISENT L'AUTONOMIE ?
L'autonomie implique la liberté d'action, mais également la gestion et le contrôle (volontaires) de l'apprentissage, ainsi que la responsabilité (co-responsabilité
si l'on se situe dans le processus d'autonomisation).
Voyons la forêt dans son ensemble :
"l'autonomie, c'est construire un projet d'action et gérer la réalisation de ce projet au sein d'une structure qui définit les contraintes globales et apporte
une aide lorsqu'elle est nécessaire." "Etre autonome, c'est savoir se fixer des objectifs que l'on peut atteindre et gérer son temps et ses activités en
fonction de ces objectifs au sein d'un ensemble plus grand qui détermine ce qui est possible et ce qui ne l'est pas."
Puis chaque arbre qui la constitue :
Identifier un besoin, une habileté à acquérir, le formuler en termes de buts, sous-buts, d'objectifs spécifiques, d'en planifier la réalisation à court, moyen, et long terme, choisir les supports de travail appropriés, recueillir les informations pour résoudre son problème, évaluer à différentes étapes la validité des choix opérés, prévoir et identifier les difficultés, y remédier, évaluer les acquis et l'atteinte des objectifs... la liste n'est pas exhaustive !
On aperçoit d'emblée le lien étroit entre ces savoir-faire et les connaissances et habiletés métacognitives : pour développer l'autonomie, il faut développer les capacités métacognitives.
LA METACOGNITION
"Ce sont les stratégies métacognitives qui permettent aux apprenants efficaces d'exercer un contrôle sur leur apprentissage. Ces
stratégies générales sont essentielles en situation d'autonomie puisqu'elles permettent à l'apprenant de gérer ou de réguler son apprentissage, de sélectionner ou de mettre en œuvre des méthodes
ou des techniques et de les évaluer. " Lise Duquette.
"l'importance des capacités métacognitives croît à mesure que les contraintes extérieures diminuent"
Jean-François Rouet (2001).
La liberté de décision, de choix, de contrôle laissé à l'apprenant sur sa formation favorise le développement de la métacognition. En effet, pour apprendre, il faut pouvoir se tromper, et pour pouvoir se tromper, il faut pouvoir faire des choix.
Enfin, l'ouverture du dispositif à la parole des apprenants favorise elle aussi la gestion et le contrôle qu'il pourra avoir ou prendre progressivement sur tout ou partie de son apprentissage. Elle se traduit par le suivi personnalisé qui peut être réalisé grâce au carnet de bord, par la disponibilité des tuteurs pour fournir une aide quand elle est nécessaire, par les forums qui peuvent permettre des interactions réflexives entre pairs.
Posté par Fouzia, le 19/03/2010