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Le bon usage

Le bon usage

Mon blog est consacré essentiellement au bon usage de la langue française. Il est donc, spécialement conçu et destiné aux collégiens,lycéens, étudiants,et notamment aux amoureux de la langue de Molière.


Différents types d’erreurs dans la production écrite

Publié par Fawzi Demmane sur 29 Avril 2011, 17:42pm

Catégories : #Salle des Profs.

 

 

 

En général, il existe cinq types d’erreurs dans la didactique des langues étrangères. Ce sont les « erreurs de type linguistique, phonétique, socioculturel, discursif et stratégique. Mais, pour la production écrite et son évaluation, nous préférerons nous concentrer plutôt sur les principales erreurs possibles dans la production écrite. À ce propos, il est possible de dire que les productions écrites d’étudiants sont généralement évaluées sous deux aspects différents : le niveau pragmatique (NP) et le niveau linguistique (NL).

 

En partant de nos pratiques d’enseignant concernant les principales erreurs rencontrées dans les productions écrites de nos étudiants, nous les diviserons généralement en deux groupes : les erreurs de contenu et celles de forme. Définissons-les en détail :

 

 

1. Erreurs de contenu


Tout d’abord, quand l’apprenant lit la consigne (le sujet) à rédiger, l’idéal serait qu’elle soit bien comprise par l’apprenant. Sinon, son texte sera mal cadré, totalement ou partiellement hors-sujet. Une fois que l’apprenant a compris le sujet, il doit respecter la consigne. Il est évident que lors de la production écrite, certains nombre de mots sont « imposés à l’apprenant et on lui accorde une marge de 10 % en plus ou en moins. »  C’est-à-dire que, pour un texte d’essai à rédiger en 400 mots, la marge permettra à l’apprenant d’utiliser soit 360 mots (10 % en moins) soit 440 mots (10 % en plus).

Une autre consigne souvent négligée est le type de texte. L’apprenant doit respecter le type de texte. Il n’a pas le droit d’écrire un texte narratif au lieu d’un texte descriptif ou informatif, ni écrire une lettre qui prend la forme d’un récit. Au moment de la rédaction, il lui est toujours conseillé de rédiger un texte d’une façon structurée et cohérente. La construction d’un plan (introduction, développement et conclusion), la transition entre les idées (cohésion) et entre les paragraphes (cohérence) pour assurer la cohérence textuelle deviennent ainsi indispensables. Pour ce faire, l’apprenant est obligé d’utiliser les mots outils (articulateurs logiques) pour éviter l’inorganisation qui empêche une bonne articulation du texte. Bref, il faut que l’apprenant respecte le genre du texte. Le pire est que ces défauts sont souvent accompagnés d’erreurs linguistiques qui constituent les erreurs de forme.

 

 

2. Erreurs de forme


Il s’agit des erreurs linguistiques, syntaxiques, lexicales, morphologiques et orthographiques, (par exemple : l’emploi des temps des verbes, l’orthographe déficiente, la ponctuation, l’ordre des mots qui n’est pas respecté, le manque de vocabulaire, etc.). Dans ce travail, nous nous focaliserons particulièrement sur ces erreurs de langue en les divisant en trois groupes différents, y compris les erreurs liées à la langue maternelle. À cet égard, on affirme qu’il est possible d’étudier les erreurs de formes à l’écrit en trois catégories :


- Groupe nominal : ce sont les erreurs lexicales et grammaticales telles que les déterminants (Articles : féminin, masculin), les adjectifs (comparatifs, superlatifs), l’accord en genre et en nombre, les génitifs et les composés (noms et adjectifs), etc.


- Groupe verbal : il s’agit des erreurs morphologiques telles que la conjugaison des verbes, les temps, les aspects, les auxiliaires de modalité, la passivation, les autres (gérondifs, infinitifs), etc.


- Structure de la phrase : il est question des erreurs syntaxiques telles que l’ordre des mots, les pronoms relatifs, les conjonctions, les mots de liaison, la ponctuation et l’orthographe.


Signalons que ce classement d’erreurs à l’écrit privilégie la cohérence et la cohésion textuelle qui sont prioritaires pour l’acquisition d’une compétence textuelle. En cas de non-respect des consignes d’essai, toutes ces erreurs constituent un grand obstacle en production écrite pour que le message puisse être transmis complètement d’une façon claire et compréhensible. Elles nuisent également à la qualité du texte produit par l’apprenant. Il est même possible de dire que le nombre élevé d’erreurs décourage l’apprenant et provoque une démotivation chez lui.

 

 

 

 

 

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M
Merci c'est très intéressant ce que vous venez d' évoquer ,à mon avis pour surmonter tous ces obstacles; il faut d'abord bouquiner et ensuite écrire tout en soumettant l'écriture à la critique.
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