Sur la plage orpheline, les eaux s'agitaient , bruyantes et rebelles, en vacarme sourd.
Ampleur argentée, le sable s'étalait , emprisonnant dans ses bras, dans sa maternelle étreinte des empreintes si larges et si puissantes, dans leur douce grandeur impressionnante.
Innocente ingénue, La mouette égarée, effarée et soudain si désemparée, quêtait loin de tout le refuge
espéré.
Loin d'elle était l'idée d'enlacer la fortune, de joindre l'imprévu qui effleurait les dunes.
Elle échappait ainsi au terrible danger : les empreintes de l'Amour qui , sur la plage, passait.
Les mouettes se cachaient. Et toujours elle se cachent. Elle se cachent pour mourir.