Mot de l'auteur :
J’ai le sentiment que ce poème est banal, mais c’est l’un de mes rares préférés parce que quand je l’ai écrit je n’ai pas trop réfléchit ; les mots me venaient comme si une voix me dictait tout depuis l’intérieur de ma tête, en plus il m’a fait gagner un prix en participant à un concours de poésie.
Sihem Benniche
27 janvier 2005
Parlons de ma couleur
Si je choisis dans toutes ces belles couleurs
Ce vert des arbres paisible et charmeur
Ce rouge sang du danger et de douleur
Le noir ténébreux symbolise une rage
Ou ce jaune de lumière et du soleil
Ce profond bleu de la mer et du ciel
Ou ce pâle gris de cette toile un peu vieille
Le charmant rose embellit chaque image
Mais en citant toutes ces jolies couleurs
J’ai oublié celle qui apaise mon cœur
Qui est douce et agréable comme une fleur
Le blanc d’un pigeon filant de sa cage
Alors certes ; je choisis la couleur blanche
Qui harmonise mes fantasmes et mes songes
Qui m’apaise d’une façon un peu étrange
Comme ces nuages au ciel de mon village
Comme un cheval ou une feuille de dessin
Comme un beau signe ou une blouse de médecin
Comme un lapin ou une fleur de jasmin
Ou comme un gigantesque ours blanc sauvage
Le blanc céleste de la neige et des anges
Qui s’oppose à l’obscur de nos mensonges
Il est plus beau que le violet et l’orange
C’est le blanc des cheveux vieillis d’un sage
Le blanc du début, le blanc de la paix
Le blanc silencieux, profond et parfait
Le blanc délicieux de mon verre de lait
Un blanc propre d’une jolie robe de mariage.
Sihem Benniche