Pardon de ne pas t’avoir parlé depuis si longtemps. J’avais le sentiment d’être perdu, sans repère ni boussole. Je n’arrêtais pas de me cogner partout. J’étais devenu un fou. Jamais encore je n’avais été perdu, c’était toi qui m’indiquais le nord. Je retrouvais toujours mon chemin, car tu étais mon chemin. Pardonnes la colère que m’as causé ton départ, je pense encore qu’une erreur à été commise et j’attends de dieu qu’il la répare.
Pardon de n’avoir pas mieux veillé sur toi, pour que tu n’ai jamais froid, jamais peur, que tu ne sois jamais malade. Pardon de n’avoir pas su trouvé les mots pour exprimer ce que je ressentais. Pardon d’avoir tant tardé à réparer la porte, c’est fait aujourd’hui. Pardon pour les fois ou nous nous sommes disputé, pardon de n’avoir pas su m’excuser, c’était par orgueil et pour tous les compliments que je ne t’ai jamais fait, sur tes coiffures et les vêtements que tu choisissais et par dessus tout de ne pas t’avoir serré si fort que dieu n’aurait pu t’emporter.
Avec tout mon amour,
G.
À tous les navires au large, à tous les ports d’attache, à ma famille, à tous les amis et à tous les inconnus.
Ceci est un message, une prière ;
Le message, c’est que mes voyages m’ont enseigné une grande vérité.
J’avais déjà ce que tout le monde recherche ;
Que très peu arrivent à trouver ;
La seule personne au monde que je suis née pour aimer toute ma vie ;
Une personne comme moi ;
Originaire des OuterBanks, au bord de l’atlantique mystérieux ;
Une personne riche de trésors tous simples ;
Qui s’est faite elle même ;
Qui a appris toute seule,
À havre ou j’étais toujours chez moi ;
Et que nul vent, nulle tempête, ni même la mort ne pourront jamais détruire ;
La prière, c’est que tous les êtres puissent connaître un tel amour ;
Afin qu’il les guérisse ;
Si ma prière est exaucée, elle effacera toute faute, tout regret et apaisera toute colère ;
S’il vous plait mon dieu.
Amen.