Mon blog est consacré essentiellement au bon usage de la langue française. Il est donc, spécialement conçu et destiné aux collégiens,lycéens, étudiants,et notamment aux amoureux de la langue de Molière.
J'ai dit à mon coeur, à mon faible coeur : N'est-ce point assez d'aimer sa maîtresse ? Et ne vois-tu pas que changer sans cesse, C'est perdre en désirs le temps du bonheur ? Il m'a répondu : Ce n'est point assez, Ce n'est point assez d'aimer sa maîtresse...
Portraits Croisés… C’est tellement bon de penser que tu es lui Si j’ouvrais ce buste, si j’osais Déchiré, je glisserai, je me hâterai De goûter à celui qui me faisait rêver Nous nous sommes tant désirés Dans ces moments délicieux, inopinés Et cette encre...
APRÈS L'HIVER Tout revit, ma bien aimée ! Le ciel gris perd sa pâleur ; Quand la terre est embaumée, Le coeur de l'homme est meilleur. En haut, d'où l'amour ruisselle, En bas, où meurt la douleur, La même immense étincelle Allume l'astre et la fleur....
Je t'aime Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud Pour la neige qui fond pour les premières fleurs Pour les animaux purs que l'homme...
La nuit d'août LA MUSE Depuis que le soleil, dans l'horizon immense, A franchi le Cancer sur son axe enflammé, Le bonheur m'a quittée, et j'attends en silence L'heure où m'appellera mon ami bien-aimé. Hélas ! depuis longtemps sa demeure est déserte ;...
La nuit de mai LA MUSE Poète, prends ton luth et me donne un baiser ; La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore, Le printemps naît ce soir ; les vents vont s'embraser ; Et la bergeronnette, en attendant l'aurore, Aux premiers buissons verts commence...
L'autre jour que j'étais sur le haut d'un degré, Passant tu m'avisas et, me tournant la vue, Tu m'éblouis les yeux, tant j'avais l'âme émue De me voir en sursaut de tes yeux rencontré. Ton regard dans le coeur, dans le sang m'est entré Comme un éclat...
On dirait ton regard d'une vapeur couvert ; Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?) Alternativement tendre, rêveur, cruel, Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel. Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés, Qui font se fondre en pleurs...
Dans cette vie ou nous ne sommes Que pour un temps si tôt fini, L’instinct des oiseaux et des hommes Sera toujours de faire un nid ; Et d’un peu de paille ou d’argile Tous veulent se construire, un jour, Un humble toit, chaud et fragile, Pour la famille...
Je contemple souvent le ciel de ma mémoire Le temps efface tout comme effacent les vagues Les travaux des enfants sur le sable aplani Nous oublierons ces mots si précis et si vagues Derrière qui chacun nous sentions l'infini. Le temps efface tout il n'éteint...